Boréart: neuf expositions au calendrier cette année. (2025)
Crédit photo : Catherine Trudeau
Mais jeudi, l’attention de votre humble serviteur a d’abord été captée par ce tableau où la tête et le bas du corps d’une femme sont enveloppés par une étoffe rouge. Rizlane Abdessamad offrait ainsi un aperçu de sa prochaine exposition de photographie numérique.
«Je veux faire ressortir l’habitation du corps, qu’on perd avec la rapidité de nos sociétés actuelles. De se redéposer dedans, je pense que c’est vraiment important», a expliqué en entrevue la Granbyenne de 26 ans.
Un ange rouge à la Maison Boire. (2022)
Crédit Photo : Alain Dion
Une vingtaine de clichés, en couleur ou en noir et blanc, seront accrochés aux murs de l’établissement de la rue Court, sur trois étages. On y découvrira les corps dévêtus de personnes de la région, mais aussi de Montréal, dont des couples.
Des personnes déguisées sont attendues le jour J, promet la jeune artiste, qui aimerait proposer d’autres rendez-vous de type soirée boudoir à l’avenir. «Ça risque d’être intense», promet celle qui se présentera à ses convives avec de grandes ailes d’ange dans le dos.
Par Olivier_Pierson
Balado Québec. (2022)
Fascinée par le pouvoir mystique de l'art, elle photographie les voyages sentimentaux intérieurs; le reflet de l'intimité et de l’évolution. Elle explore et développe l'art de l'autoportrait lié au divin et au pouvoir de l’art transformateur. Sa mission est de dévoiler la sublimité de l'Être ainsi que ses mystères et ce, par l'abstraction du corps, le concept du rituel et l'amalgame de symboles.
Par Alexandre Cotton
Rizlane Abdessamad : de corps et d’esprit. (2021)
Elle n’a que 22 ans, mais déjà une idée bien précise de son cheminement artistique. Devant l’objectif de Rizlane Abdessamad, le corps humain devient vaporeux, presque éthéré, brouillé, suggérant plus qu’il ne montre. Pour cette jeune artiste éprise de photographie, l’abstraction est comme un chemin qui mène à la spiritualité. C’est aussi un moyen pour elle de sublimer la sensualité — notamment féminine — sous le prisme du respect.
Par Olivier_Pierson